Nos méthodes de travail
De la viticulture raisonnée à la viticulture biologique
Dans le but de s'orienter vers une démarche plus respectueuse de l'environnement, nous démarrons en 2003, avec l'aide des techniciens de la chambre d'agriculture, une réflexion sur la conduite du vignoble et nous nous orientons vers la viticulture biologique.
Nous nous astreignons sur notre parcelle expérimentale des Corvées à utiliser des produits exempts de molécule chimique de synthèse. Nous n'employons que des matières premières d'origine naturelle (cuivre, soufre, insecticide d'origine végétale). Les pulvérisations de décoction de plante ou de bouillie bordelaise très diluée ainsi que les poudrages de fleur de soufre protègent la vigne du mildiou et de l'oïdium.
Notre objectif est de privilégier la vie des sols, la perennité des espèces animales et végétales, favorisant alors l'écosystème naturel. Labours et sarclages, enherbement temporaire constituent l'alternative au désherbage chimique. Les ceps de vigne seront obligés d'aller puiser plus profondément leurs ressources dans un sol plus riche en sels minéraux et plus représentatif du terroir. Nous n'apportons au sol que des matières oraganiques compostées et dynamisées.
Enfin en 2008 nous avons décidé de passer l'ensemble du vignoble en agriculture (viticulture) biologique.
Le but étant de rechercher une bonne vitalité des sols, obtenue par l'enrichissement et la quantité de l'humus apporté permettant une vie microbienne développée.
Tout produit chimique de synthèse est exclu, la protection des vignes est obtenue par une meilleure résistance naturelle de la plante, complétée si nécessaire par des traitements fongicides à base de produits simples : poudres de roche, spécialités soufrées ou cuivrées, préparation à base de plantes et bientôt champignons antagonistes (Trichoderma) contre les principales maladies fongicides, phéromones sexuelles de confusion contre les vers de la grappe.
L'arrêt de traitement chimique permet le développement d'insectes et d'acariens utiles limitant le développement des araignées, de l'acariose et des vers de la grappe.
Nous privilégions la présence d'une flore d'herbes variées que nous contrôlons par des procédés mécaniques (labours et travail du sol) pour éviter une trop forte concurrence au détriment des ceps. La mauvaise herbe reconstitue dans le vignoble un écosystème, fabrique de l'humus, et entretient une faune d'insectes utiles.